Skip to main content
Medical activities in Nduta refugee camp, Tanzania
Rapport international d'activités 2018

Tanzanie

Responding to war in Ukraine
Learn more
MSF en Tanzanie en 2018 Médecins Sans Frontières reste le principal prestataire de soins de santé pour les près de 100’000 réfugiés burundais du camp de Nduta au nord-ouest de la Tanzanie.
MSF projects in Tanzania, 2018 - FR

Fin 2018, la Tanzanie accueillait 326’942 réfugiés du Burundi et de la République démocratique du Congo,<a href="https://data2.unhcr.org/en/documents/download/67764"> Rapport statistique du HCR sur la situation des réfugiés en Tanzanie au 31 décembre 2018</a> [en anglais] principalement dans trois camps : Nyarugusu, Nduta et Mtendeli.

À Nduta, nous gérons un hôpital de 151 lits et quatre dispensaires, et nous organisons des actions de promotion de la santé via un réseau de soignants communautaires. Les services ambulatoires couvrent la santé maternelle et infantile, le soutien nutritionnel, la santé mentale et le traitement des victimes de violence sexuelle ou fondée sur le genre.

En 2018, nous avons remis en état le bloc opératoire et la salle de stérilisation de l'hôpital de district de Kibondo, et fourni des équipements spécialisés pour les interventions chirurgicales vitales pour les réfugiés et la communauté locale.

Le paludisme reste un problème médical majeur dans le camp de Nduta, surtout pendant la saison des pluies. Nous assurons des activités intégrées de prévention et de lutte contre le paludisme depuis 2016, y compris l'application de larvicides biologiques et la distribution en masse de moustiquaires imbibées d'insecticides de deuxième génération. Ces mesures se sont avérées efficaces : elles ont réduit de plus de 50% le nombre de cas dans nos structures en 2018.

En mars, les gouvernements du Burundi et de Tanzanie et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont confirmé leur engagement à faciliter le retour volontaire de plus de 70’000 réfugiés burundais d’ici la fin de l'année, ce qui a ajouté à l'incertitude pour nombre d'entre eux.

Nos équipes à Nduta ont noté une hausse importante des besoins en santé mentale parmi les réfugiés, principalement liés à  la dépression, l'anxiété ainsi qu’à des troubles psychiatriques. Outre le sentiment d'impuissance face à l'avenir, beaucoup ont signalé avoir vécu des évènements traumatisants et perdu des membres de leur famille ou des amis.

Video

La santé mentale dans le camp de Nduta

MSF/Ellie Kealey
La page suivante
Médecins Sans Frontières