"Si nous ne sommes pas sûrs que la parole puisse toujours sauver, nous sommes certains que le silence peut tuer"Discours de réception du Prix nobel de la paix 1999 par Médecins Sans Frontières
MSF témoigne sur le sort des populations qu’elle secourt et révèle les abus et situations insoutenables auxquels elles sont confrontées. Cette collection d’études de cas explore les actions et les processus de prise de décision de l’organisation lors des situations d’urgence humanitaire qui l’ont amenée à prendre la parole publiquement.

MSF et la Corée du Nord 1995-1998
L’étude de cas ‘MSF et la Corée du Nord 1995-1998’ s’intéresse aux contraintes, questionnements et dilemmes qui ont mené Médecins Sans Frontières à prendre la parole publiquement lors de ses interventions sur le territoire nord-coréen entre 1995 et 1998 et auprès des réfugiés nord-coréens en Asie dans les années qui ont suivi.

Génocide des Rwandais Tutsis 1994
L’étude de cas 'Génocide des Rwandais Tutsis 1994' examine les contraintes, questionnements et dilemmes rencontrés par Médecins Sans Frontières pendant le génocide des Rwandais tutsis en avril, mai et juin 1994.

Traque et massacres des réfugiés Rwandais au Zaïre-Congo: 1996-1997
L’étude de cas ‘ Traque et massacres des réfugiés rwandais au Zaire-Congo 1996-1997’ examine les contraintes, les questionnements et les dilemmes posés aux équipes de Médecins Sans Frontières en 1996 et 1997 alors qu’elles s’efforçaient de porter secours aux réfugiés rwandais dans l’Est du Zaire, dont les camps avaient été attaqués par les rebelles soutenus par l’armée rwandaise.

Crimes de guerre et politiques de terreur en Tchétchénie 1994-2004
L’étude de cas ‘Crimes de guerre et politiques de terreur en Tchétchénie 1994-2004’ s’intéresse aux contraintes, questionnements et dilemmes rencontrés par MSF lors de ses prises de parole publiques pendant les deux guerres ‘russo - tchétchènes ‘ et les années de ‘normalisation’ qui ont suivi.

Somalie 1991-1993: guerre civile, alerte à la famine et intervention “militaro-humanitaire” de l’ONU
L’étude 'Somalie 1991-1993: guerre civile, alerte à la famine et intervention “militaro-humanitaire” de l’ONU' s’intéresse aux contraintes, questionnements et dilemmes rencontrés par MSF au cours de ses premières années d’engagement auprès des Somaliens, après l’éclatement de la guerre civile en 199.

Famine et transferts forcés de populations en Ethiopie 1984-1986
L’étude 'Famine et transferts forcés de populations en Ethiopie 1984-1986' s’intéresse aux contraintes, questionnements et dilemmes auxquels MSF a fait face lors de la famine qui ravagea la population éthiopienne en 1984 -1985. Cette famine suscita une mobilisation humanitaire internationale et une attention médiatique sans précédent.

MSF et les camps de réfugiés salvadoriens au Honduras 1988
L’étude 'MSF et les camps de réfugiés salvadoriens au Honduras 1988' analyse les dilemmes d’une prise de parole … qui ne devait pas être publique.En 1988, après 8 ans de présence dans les camps de réfugiés salvadoriens au Honduras, MSF décida de fermer ses programmes, refusant de répondre aux exigences démesurées, voire dangereuses, des comités de réfugiés, émanations de la guérilla salvadorienne, qui tenaient les camps sous leur emprise violente.

Violences du nouveau régime rwandais 1994-1995
L’étude de cas ‘Violence du nouveau régime rwandais 1994-1995’ s’intéresse aux contraintes, aux questionnements et aux dilemmes rencontrés par Médecins Sans Frontières lorsqu’en 1994 et 1995 ses équipes ont été confrontées aux exactions et aux crimes commis par le régime qui avait mis fin au génocide des Tutsis et pris le pouvoir au Rwanda en juillet 1994.

Camps de réfugiés rwandais au Zaïre et en Tanzanie 1994-1995
L’étude de cas 'Camps de réfugiés rwandais au Zaïre et en Tanzanie 1994-1995' s’intéresse aux contraintes, aux questionnements et aux dilemmes rencontrés par MSF lorsque ses équipes se trouvèrent confrontées à l’emprise brutale des leaders sur la population des camps. Certains de ces camps étaient transformés en base arrière pour la reconquête du Rwanda et "l'achèvement" du genocide des Tutsis au moyen de détournements massifs de l’aide, de la violence, des recrutements forcés, de la propagande et des menaces contre les candidats au rapatriement.

MSF et Srebrenica 1993-2003
L’étude de cas 'MSF et Srebrenica 1993-2003' s’intéresse aux contraintes, questionnements et dilemmes posés par les prises de parole publiques de MSF concernant l’enclave musulmane de Srebrenica, qui fut assiégée à partir de 1993 puis conquise en juillet 1995 par les forces bosno-serbes. 8000 hommes et adolescents de plus de 16 ans y furent massacrés malgré la présence des forces de maintien de la paix des Nations-Unies, censées protéger la population de cette enclave déclarée « zone de sécurité ».

Violences contre les Kosovars albanais, intervention de l'OTAN 1998-1999
L’étude de cas 'Violence contre les Kosovars albanais, intervention de l’OTAN 1998-1999' présente les contraintes, questionnements et dilemmes rencontrés par les équipes MSF, témoins du processus de terreur et d’expulsion, mené par les forces serbes à l’encontre des Kosovars albanais, que l’organisation qualifia de ‘déportation’.

MSF et la guerre en ex-Yougoslavie 1991-2003
MSF révèle dans cette étude de cas quelles ont été les contraintes, questionnements et dilemmes de ses prises de parole publiques dans le cadre d’un conflit marqué par l’épuration ethnique, les crimes contre l’humanité, les attaques répétées contre l’action humanitaire.

MSF et les Rohingya 1992 - 2014
Les Rohingya vivent dans le nord de l’Arakan, un des États du Myanmar (anciennement Birmanie) situé à l’ouest du pays, à la frontière avec le Bangladesh. Ils sont majoritairement musulmans, dans un pays où la population est en majorité bouddhiste. Depuis la fin des années 70, les Rohingya ont fui les persécutions et les vagues de violence pour trouver refuge au Bangladesh. L’étude de cas “MSF et les Rohingya 1992 – 2014” met en lumière deux décennies d’activités de plaidoyer de MSF dans le cadre de l’assistance humanitaire portée à la population des Rohingya au Bangladesh et au Myanmar et explore les dilemmes auxquels l’organisation a été confrontée en matière de prise de parole publique