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Galbert Kasuku, un sage-femme spécialisée en prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

Galbert Kasuku, un sage-femme spécialisé en prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant

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Un métier identifié aux femmes, qu’est-ce qui a motivé votre choix ?

 Avant de partir en 2010 et revenir en 2020 dans le projet Covid-19 ensuite me retrouver dans le métier « sage-femme », j’ai travaillé depuis 2007 pour MSF comme infirmier consultant au Centre Hospitalier de Kabinda. Bien sûr, ce n’est pas toujours évident au Congo de trouver «un sage-femme», le métier étant habituellement associé aux collègues de sexe féminin. Après une longue période dans l’accompagnement des femmes enceintes pour les consultations prénatales (CPN) et voyant les multiples complications liées à la grossesse, j’ai accéléré mon implication pour devenir un sage-femme.

Comment se présente une journée type de quelqu’un qui fait un métier de sage-femme comme vous ?

Chaque matin j’ai des entretiens spécifiques avec les femmes enceintes venues pour les consultations. Je délivre les résultats des test VIH à chaque femme qui vient à la CPN. Celles testées positives sont directement mises sous traitement antirétroviral pour la protection du bébé à la naissance. Je veille au respect de rendez-vous CPN et CPS ; il est aussi important d’être au côté des prestataires pour les assister quotidiennement. Je me rassure que les femmes n’ayant pas effectué leur CPN dans nos structures soient testées dans la salle d’accouchement avant le travail, pour arriver à sauver le bébé.

Journée mondiale de la sage-femme, quel message particulier ?

On veut avoir des familles en bonne santé. Les challenges à relever sont : ramener aussi les hommes à se faire dépister facilement et lutter contre la stigmatisation envers les Personnes Vivant avec le VIH. Aux sages-femmes, je demanderai de la considération et de l’amour pour ce métier unique qui donne la joie aux familles.