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Dans la région centrale de Bafatá, Médecins Sans Frontières (MSF) s’emploie à réduire la mortalité infantile. Les équipes gèrent les services de pédiatrie et néonatalogie de l’hôpital régional et un programme de nutrition pour les enfants de moins de 15 ans. Elles ont aussi soutenu plusieurs centres de santé en zones rurales et formé des soignants communautaires au diagnostic et au traitement de la diarrhée, du paludisme, d’infections respiratoires aiguës, et au dépistage des cas de malnutrition. Une procédure de transfert à l’hôpital a aussi été mis en œuvre.
Lutte contre le paludisme
En réponse au pic saisonnier du paludisme, MSF a doublé la capacité de l’hôpital régional pendant les mois où l’incidence est la plus élevée. L’équipe a aussi introduit pour la première fois dans le pays une autre mesure : la stratégie de chimioprévention du paludisme saisonnier dont 25 000 enfants ont bénéficié à Bafatá.
Le paludisme est l’une des maladies les plus répandues dans le pays. Aussi, beaucoup d’enfants atteints de fièvres sont mal diagnostiqués et traités sommairement avec des antipaludiques. MSF a donc lancé une étude pour documenter le profil épidémiologique des maladies rencontrées à Bafatá et créer un arbre diagnostic simple pour aider le personnel médical à poser un diagnostic correct et à donner le bon traitement.
Nouveau projet en capitale
Depuis février, MSF gère en continu l’unité de soins intensifs (USI) du principal hôpital pédiatrique du pays, à Bissau, la capitale. L’équipe a collaboré étroitement avec les services de pédiatrie du ministère de la Santé, afin de réduire les taux de mortalité très élevés parmi les enfants hospitalisés à l’USI. La septicémie néonatale, les infections des voies respiratoires inférieures et le paludisme sont les principales causes.